Nunavut

EN BREF
  • %
    points de service urbains |
    %
    points de service ruraux*
    %
    points de service urbains |
    %
    points de service ruraux
  • 0
    % population urbaine | 
    100
    % population rurale*
  • 1 point de service par 9 100 femmes en âge de procréer
    *
  • 0
     centres de crise de grossesse*
APERÇU DE L’ACCÈS
  • 1
     point de service listé*
     points de service listés*
    (avortement par médicaments et par instruments)
    1
     point(s) de service pour l’avortement par médicaments
    1
     point(s) de service pour l’avortement par instruments
    Limite gestationnelle fonctionnelle de 
    17 semaines
    Functional gestational limit of 
    17 semaines
    *
    Il n'existe pas un système central pour aider le public à contacter des services d’avortement
    L’information sur l’avortement est affichée sur 
    le Site web de la province/territoire
    L’information sur l’avortement n'est pas affichée sur le site Web de la province/territoire

Avortement par médicaments

Couverture du coût de Mifegymiso

Mifegymiso est remboursé à l’Hôpital général de Qikiqtani pour toute personne détenant une pièce d’identité. On estime que 86 % des résident·e·s du Nunavut sont admissibles à une couverture en tant que bénéficiaires d’une revendication territoriale dans le cadre du programme fédéral des Services de santé non assurés (SSNA), dont la liste de médicaments inclut Mifegymiso.

Code de facturation

Des codes de facturation et tarifs sont utilisés par les médecins pour facturer aux régimes provinciaux/territoriaux d’assurance maladie les divers services qu’ils/elles fournissent. L’absence d’un code de facturation pour l’avortement par médicaments peut dissuader des médecins de l’offrir.

Il n’existe a pas de code de facturation pour l’avortement par médicaments au Nunavut.

Télémédecine

Le Nunavut est doté d’un réseau de télésanté bien établi qui permet aux patient·e·s de consulter des prestataires dans des établissements du Nunavut, du Manitoba, des Territoires du Nord-Ouest et du nord-ouest de l’Ontario. 

La Northwest Territories Registered Nurses Association (NWTRNA) autorise les infirmier·ère·s praticien·ne·s de l’Alberta ou de la Saskatchewan qui travaillent pour certain·e·s employeur·euse·s à déposer une demande pour pratiquer la télémédecine au Nunavut.

Il a été démontré que l’avortement par télémédecine est aussi sûr et efficace que l’avortement par médicaments fourni en clinique. Étant donné que l’avortement par télémédecine permet aux patient⋅e⋅s d’accéder aux soins à leur domicile et ne nécessite souvent qu’un seul déplacement à la pharmacie ou à la clinique, il est essentiel d’élargir sa disponibilité pour améliorer l’accès à l’avortement des personnes vivant en communauté rurale, ou qui ne peuvent pas s’absenter de leur travail pour aller à un rendez-vous, ou sont exposées à la stigmatisation ou à la discrimination.

Lois, politiques et règlements sur l’avortement

Accès à l’avortement pour les personnes mineures

Il n’existe pas de législation au Nunavut sur l’âge de consentement à un traitement médical. En conséquence, la doctrine du/de la mineur·e mature s’applique aux mineur·e·s qui ont recours à des soins de santé, y compris à l’avortement. Cela signifie qu’un·e mineur·e capable de comprendre et d’évaluer la nature, le but et les conséquences raisonnablement prévisibles d’un traitement médical proposé et de ses alternatives ou de son refus peut donner un consentement légal valide.

Loi sur les zones de protection

Le fait de légiférer des zones de protection vise à empêcher que des militant⋅e⋅s anti-avortement harcèlent des personnes à proximité d’un établissement qui fournit des soins d’avortement. Même si la criminalisation d’individus ne permettra pas de freiner efficacement le mouvement anti-avortement dans son ensemble, ces lois peuvent arriver à dissuader des manifestant⋅e⋅s anti-choix de harceler les prestataires et les patient⋅e⋅s qui entrent et sortent des cliniques d’avortement.

Il n’existe pas de loi sur les zones de protection au Nunavut. Cependant, le Projet de loi C-3 du gouvernement fédéral s’applique. Celui-ci rend illégal d’intimider des travailleur·euse·s de la santé et des patient·e·s ou de les empêcher de fournir des soins ou de se faire soigner dans des lieux où des services de santé sont fournis – y compris l’avortement.

Refus de soins fondé sur des croyances

Même si l’avortement est un service médical essentiel, un·e médecin ou un·e infirmier·ère praticien·ne peut refuser de fournir des soins liés à l’avortement en raison de ses croyances, en vertu de la législation en vigueur et des politiques définies par les organismes de réglementation. Cette pratique est souvent appelée « objection de conscience » (quoique l’expression « refus de soins fondé sur des croyances » pourrait être plus exacte pour décrire cette situation).

Médecins

Les médecins du Nunavut adhèrent au Code d’éthique et de professionnalisme de l’Association médicale canadienne, qui n’oblige pas les médecins à fournir un service auquel ils/elles s’opposent en raison de leurs croyances ou à fournir des orientations vers un tel service. Cela signifie qu’un·e médecin peut refuser des soins d’avortement à un·e patient·e et qu’il/elle n’est pas tenu·e de l’orienter vers un·e autre prestataire ou clinique.

Infirmier·ère·s praticien·ne·s

La Registered Nurses Association of the Northwest Territories and Nunavut a adopté le Code de déontologie des infirmières et infirmiers autorisés de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, qui stipule qu’en cas d’objection de conscience, les infirmier·ère·s sont tenu·e·s d’en informer à l’avance leur employeur·euse ou le/la patient·e recevant les soins, afin que d’autres dispositions puissent être prises.

Politique sur les soins médicaux reçus hors du pays

Dans certains cas, des patient·e·s pourraient devoir voyager à l’extérieur du pays pour recevoir des soins d’avortement qui ne sont pas offerts au Canada. Le ministère de la Santé du Nunavut est doté d’une Politique sur les voyages pour des raisons médicales, en vertu de laquelle des prestations liées aux voyages pour des raisons médicales sont offertes aux patient·e·s admissibles et couvert·e·s par le Régime de soins de santé du Nunavut qui doivent voyager pour obtenir des services de santé nécessaires qui ne sont pas offerts dans leur communauté d’origine. 

Un·e praticien·ne autorisé·e à fournir des services de santé au Nunavut (comme un·e infirmier·ère, médecin ou sage-femme) doit amorcer une recommandation pour que le/la patient·e soit admissible à la couverture. Les ressources financières demandées en vertu de la Politique sur les voyages pour des raisons médicales sont sujettes à l’approbation de l’Assemblée législative et à la disponibilité des fonds dans le budget approprié.

Aide au voyage

Sous réserve d’une quote-part fixée par le ministre de la Santé, les prestations de la Politique sur les voyages pour des raisons médicales couvrent les frais de transport comme indiqué dans le Manuel d’administration financière.

Les frais de transport admissibles incluent les billets d’avion en classe économique, les vols nolisés lorsque raisonnables, le transport terrestre d’un centre agréé vers un autre, l’évacuation médicale en cas d’urgence ou de soins spécialisés, et le transport d’un·e patient·e vers le centre agréé le plus proche sur le territoire s’il/elle tombe gravement malade ou est grièvement blessé·e.

L’accompagnateur·trice d’un·e client·e est admissible à des prestations de transport s’il/elle répond aux critères d’admissibilité énoncés dans la politique et si sa présence est recommandée par un·e praticien·ne du Nunavut. Un·e accompagnateur·trice médical·e est admissible à des indemnités de transport, d’hébergement et de repas aux tarifs établis par le Gouvernement du Nunavut dans des établissements commerciaux approuvés, conformément au Manuel d’administration financière, si un·e praticien·ne du Nunavut le juge nécessaire.

Avant de recevoir des prestations de voyage, le/la patient·e et son accompagnateur·trice doivent signer un Accord de voyage du bénéficiaire décrivant leurs responsabilités.

Jurisprudence sur l’avortement en

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